Agir et penser comment tout le monde n’est jamais une recommandation; ce n’est pas toujours une excuse. A chaque époque, il est des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, c’est-à-dire qui ne pensent pas comme ceux qui ne pensent pas. Marguerite Yourcenar

lundi 30 août 2010

Prélude à Goya


Goya... Voilà la découverte du Museo del Prado lors de mon escapade en Espagne au printemps dernier. Ce n'est pas n'importe quel Goya que j'ai rencontré par contre. Ce fut Goya mature, génie, obsédé, lugubre, vieux. Ce fut Goya des années noires! Mais ça, je ne le savais pas quand je suis entré dans cette salle sombre et sans issue du musée. À l'entrée une indication : Pinturas negras. Les peintures noires!


L'idée d'aborder Goya et les Pinturas negras me hante depuis mon retour de l'Espagne. Au tout début, je voulais aborder particulièrement quelques tableaux comme Dos viejos comiendo sopa et Saturno devorando a un hijo. Par contre, avec le temps et les lectures, c'est devenu impossible. Le personnage est tellement riche. Son œuvre effroyable.

Cette fois, je m'y lance. Au fil des prochains mois, je vais d'abord me risquer de comprendre l'homme, ou plutôt le vieillard. Ainsi, la première partie sur Goya, est à saveur biographique. Quel homme était Goya? S'ajouteront ensuite deux autres parties. D'une part, les Pinturas negras. On verra comment chacun des quatorze tableaux de Goya constitue une interprétation angoissante et lugubre de notre existence. D'autre part, et en guise de clôture sur Goya, on visitera une série de dessins intitulée Los Caprichos, ou les Caprices.

En définitive, mon objectif est de partager l'expérience de Goya par rapport à la vieillesse. Vous verrez, c'est de toute beauté!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire